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Une semaine à Phnom Penh

  • Photo du rédacteur: Agathe
    Agathe
  • 28 août 2019
  • 3 min de lecture

Voici une semaine que j'ai posé le pied sur le sol de la capitale cambodgienne. Comme vous vous en doutez, il est un peu tôt pour parler de ce pays que je suis en train de découvrir en apprenant mille et mille choses chaque jour. Je vais donc plutôt vous partager de mon ressenti face à cette vie complètement nouvelle.


Ce qui m'a surprise au sortir de l'aéroport, moi qui n'avais jamais visité l'Asie, ça a d'abord été le bruit. Un bruit constant de circulation, de klaxons, de chantiers en construction, des cris, de musique... J'ai commencé par prendre un rickshaw, ces petites voitures ouvertes sur les côtés conduites par un scooter. Malgré la poussière, la chaleur, l'intensité de la lumière et la conduite sportive de mon chauffeur, j'ai plongé au coeur d'un véritable tourbillon où se cotoyaient les motos, les scooters, les grosses voitures, les vélos, les charettes à bras, les étals mobiles des vendeurs de nourriture... J'ai enfin vu de mes yeux ces scènes incroyables dont on m'avait tant parlé : les familles nombreuses sur leur scooter sans casque, les chargements périlleux, le code de la route purement indicatif et toutes ces autres spécifités qui commencent à me devenir vaguement familières. Aujourd'hui, je n'ai plus peur d'aller à pied de mon foyer au centre dans lequel je travaille alors que j'étais convaincue que j'allais perdre la vie sur le chemin la première fois. Il faut dire que les gens ne conduisent pas très vite ce qui se révèle très rassurant quand on doit enfourcher une moto à son tour.


Scène de rue


Dès mon arrivée, j'ai également été interpelée par les odeurs. Les rues du quartier de Toul Kork dans lequel je vis, qui est donc le seul que je connaisse pour l'instant, regorgent de senteurs plus ou moins agréables que j'ai fini par identifier. Il y a celle alléchante des étals de nourriture qui bordent les côtés des rues, celle poisseuse du vendeur de pièces détachées qui laissent le trottoir couvert de cambouis, celle écoeurante du poissonnier dont les bacs regorgent de crustacés, celle de l'encens qui brûle un peu partout sur les autels, celle acide des ordures qui trainent le long des rues en attendant d'être ramassées, l'odeur enfin de lessive émanant des laveries dont les vêtements sèchent sur des portants à roulettes de chaque côté de la rue avant de vous être rendus pliés et repassés pour la modique somme de 3 000 riels soit environ 50 centimes de dollar le kilo.



L'antenne emblématique du quartier de Toul Kork


Il règne enfin une chaleur constante, un peu moite qui heureusement s'atténue quelque peu après les épisodes de pluie bien qu'ils ne soient pas très fréquents. Par conséquent, si on ne parvient pas à trouver le souffle bienfaisant d'un ventilateur pour se rafraichir (ou de la climatisation, mais le risque de prendre froid est alors très élevé), on finit en nage et poisseux en quelques secondes. La météo justifie donc tout à fait un rythme de deux voire trois douches quotidiennes ainsi que les litres d'eau ingurgités pour éviter de sécher comme un pruneau. Avant tout débat écologique, je précise que je me douche à l'eau froide !


En clair c'est un tout nouvel environnement auquel je suis peu à peu en train de m'habituer. Je commence à identifier ce que je mange et à comprendre quelques mots d'usage ce qui me facilite grandement la vie. Je suis heureusement très bien entourée que ce soit par les autres volontaires, l'équipe avec laquelle je travaille ou les neuf étudiants qui habitent le foyer avec moi. Mais ce sera l'objet du prochain article !

 
 
 

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