Petits plaisirs et surprises du Cambodge
- Agathe
- 28 avr. 2020
- 4 min de lecture
Voilà huit mois que j'ai atterri au Cambodge (enfin en Asie puisque je suis actuellement à Bangkok pour cause de confinement), l'occasion pour moi de faire un bilan de cette expérience. Je m'excuse par avance de reprendre le format largement éculé des pour et des contre mais j'ai bien envie d'aborder les choses de manière légère cette fois-ci ! J'espère que vous le trouverez agréable à lire.
Les petits désagréments du Cambodge
C'est à dessein que je n'emploie pas les termes "points négatifs", "défauts" etc... Dans cet article, je souhaite uniquement partager mon expérience et ne prétends aucunement porter un jugement sur Phnom Penh ou le Cambodge de manière générale. Ceci étant dit, voici donc, les petites choses auxquelles j'ai dû m'accoutumer.
Respirer

Dans mes premiers articles, j'évoquais régulièrement la circulation chaotique de la capitale. Pour la grande adepte du vélo et de la marche à pied que je suis, ces convois de motos, tuk tuks, voitures et autres objets roulants plus ou moins identifiés étaient un véritable enfer. Cela va mieux heureusement mais je suis toujours un peu frustrée de ne pas pouvoir marcher dans la ville sans craindre d'entrer en collision avec l'un des véhicules susmentionnés. De manière générale, l'écologie n'étant pas encore le cheval de bataille du gouvernement cambodgien, il y a peu d'espaces où respirer un air non pollué dans la capitale : pas de parcs, d'espaces très arborés à moins de sortir de la ville.
Les déchets
Sans grande surprise, l'un des gros problèmes du Cambodge est sa gestion des déchets. De tous ses déchets. Vous pouvez vous rendre sur n'importe quelle île paradisiaque, vous pouvez être sûrs que ses plages seront jonchées de canettes, sacs plastiques, pailles, gobelets et autres surprises peu ragoûtantes.

C'est la même chose en ville où il y a extrêmement peu de poubelles dans les rues. Les sacs traînent donc devant les habitations dans l'attente que le camion veuillent bien venir les ramasser ce qui n'obéit bien sûr à aucun calendrier régulier. Des habitudes qui favorisent la prolifération des rats et autres cafards, bestioles aussi répugnantes qu'inutiles puisque, contrairement à la croyance populaire, ils ne se mangent pas ! Ce fait m'a été confirmé par les garçons avec lesquels je vis.
Hygiène et beauté
Inutile de se voiler la face (tu l'as ?), l'année de son volontariat au Camboge n'est pas le bon moment pour développer son sex appeal. Entre la chaleur, la poussière et la pollution qui vous collent à la peau, votre visage devient rapidement le lieu de villégiature de nombreux points noirs et autres imperfections, un délice ! Vos pieds sont littéralement noir en deux heures car vous ne portez que des tongs et vous arborez rapidement un bronzage agricole entre le vélo et la moto car il faut le dire, vous passez assez peu de temps au bord de la piscine. Niveau capillaire, c'est la déchéance : vous perdez vos cheveux par poignées en dépit des masques et autres huiles, attendez-vous à revenir avec la boule à Z ! Certaines volontaires ont d'ailleurs franchi le pas en se rasant la tête pendant le confinement, peut-être pour cette raison.
Les jolies découvertes
Rythme de vie
Le Cambodge vit au rythme du soleil (plus ou moins). On se lève donc tôt (vers 6h du matin) et se couche tôt (vers 22h si ce n'est moins), on peut aussi entrecouper la journée d'une sieste à l'heure du déjeuner pour refaire le plein d'énergie. Personnellement ce rythme me convient mille fois plus que celui que j'avais en France. Si vous êtes matinal comme moi, vous trouverez vos journées beaucoup plus équilibrées, bref l'essayer c'est l'adopter !

La nourriture
Si vous me connaissez un peu, vous savez à quel point la nourriture est sacrée pour moi, j'y ai d'ailleurs consacré l'un de mes premiers articles sur ce blog. Honnêtement, je dois avouer que je ne suis pas déçue ! Je me gave de fruits (en ce moment c'est la saison des mangues qui sont délicieuses !) et je savoure les délicieuses recettes concoctées par Tra, la cuisinière du Centre. Ma plus belle découverte: l'eau de coco à boire à la paille, rien de tel pour soigner les petits maux d'estomac naturellement !
Hygiène et santé
Devrais-je revenir en détails sur l'usage de la douchette ? En plus d'être écologique, ce procédé est bien plus hygiénique. Je suis de plus en plus fermement convaincue que bientôt, seuls des pays barbares utiliseront encore le papier toilette.
Le sourire
Les garçons me l'ont expliqué : au Cambodge, on pense que sourire permet de faire rayonner des choses positives autour de soi. Si bien que les gens sourient énormément, surtout dans les villages et autant vous dire que c'est l'un des points les plus agréables qu'il me soit donné d'expérimenter au quotidien. S'il est une chose que je souhaiterais conserver de ce voyage à jamais ce serait cela: le sourire !

Il y a bien sûr mille et mille choses que je pourrais vous partager, d'autant plus qu'avec l'éloignement, je réalise combien certains aspects de ma vie cambodgienne me manquent. En attendant, j'espère que ces petites choses auront rappelé de bons souvenirs à ce qui ont déjà foulé le sol asiatique et auront fait voyager les autres.
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