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De Paris à Phnom Penh

  • Photo du rédacteur: Agathe
    Agathe
  • 1 août 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 août 2019

En attendant le départ, je m'active : préparation des bagages, dire "au revoir" aux amis et à la famille, rangement et tri... Je ne chôme pas. Je profite quand même d'un moment de répit pour vous parler de mon recrutement auprès d'Enfants du Mékong. Certaines personnes m'ont demandé comment cela s'était déroulé et s'il y avait une vraie sélection. Ci-dessous quelques réponses !



C'était le mois de février...

A la lecture de certains de mes articles, on pourrait croire que j'ai pris ma décision sur "un coup de tête" mais ce n'est pas tout à fait le cas et heureusement ! Pour mieux vous expliquer, revenons en février. A l'époque, cela fait plus de 5 ans que je vis à Paris et 4 ans et demi que je travaille dans la même entreprise. Bien que cela m'ait beaucoup apporté, j'ai le sentiment d'être arrivée au terme d'un cycle mais sans trop savoir comment rebondir. J'ai exploré la possibilité d'obtenir une mission à l'international au sein de ma boîte mais cela semble difficile. Je commence donc à considérer d'autres opportunités professionnelles mais toujours dans mon domaine d'expertise : la communication. Puis vient le jour fatidique : je n'ai pas beaucoup de réponses, une tendinite aux deux genoux, la journée s'est mal passée lorsqu'en ouvrant ma boîte aux lettres, je reçois un courrier d'Enfants du Mékong. Cela arrive régulièrement puisque je parraine un enfant grâce à eux depuis quatre ans. C'est à ce moment que je me souviens qu'ils envoient des volontaires dans leurs pays d'intervention. Sans trop réfléchir ni trop y croire, je dépose mon dossier sur le site le soir-même !



Les entretiens

Quelle n'est pas ma surprise lorsque deux jours plus tard, je reçois un email de la part de l'association me proposant un entretien. C'est à ce moment que je réalise les implications de mon départ en volontariat: quitter un poste stable et ses avantages pour une mission d'un an seulement, déménager de Paris où j'ai beaucoup d'amis pour un pays que je ne connais pas et dont je ne parle pas la langue, renoncer à assister à des événements familiaux et amicaux (mariages, naissances etc...)... Beaucoup d'éléments que je n'avais pas pris en compte lors de ma candidature et que je n'étais pas certaine d'être en mesure d'assumer. Autant vous dire que j'ai failli ne pas me rendre au rendez-vous. Finalement, j'ai décidé de le considérer comme un entretien d'embauche classique et de sauter le pas tout en me laissant l'option d'abandonner le processus de recrutement à tout moment.

Le premier entretien avec le responsable des Ressources Humaines a été on ne peut plus classique au détail près qu'il m'a demandé de rédiger un document à l'issue de l'entretien afin de coucher par écrit mes motivations et mes craintes vis-à-vis du volontariat. Une opération qui m'a permis de me poser de nouvelles questions et de réfléchir jusqu'aux prochains rendez-vous avec la psychologue et le directeur adjoint. J'ai rapidement dû me rendre à l'évidence : chaque nouvelle étape me donnait davantage envie de partir. Elles rendaient mon projet plus accessible et plus concret.



Le discernement

La dernière étape du recrutement est appelée Journée du Discernement. Tous les candidats sont réunis au siège de l'association pour passer une journée à se questionner sur sa manière de gérer ses relations avec les autres, ses appréhensions culturelles, ses motivations, ses forces, ses peurs... Nous étions près d'une cinquantaine. A l'issue de cette journée, nous avons dû de nouveau rédiger un document pour expliquer notre ressenti et exprimer une nouvelle fois notre volonté de partir. Pour ma part, j'étais plus motivée que jamais.

J'ai su que j'étais prise quelques semaines plus tard. A ce moment, plus que jamais, j'ai su que j'avais fait le bon choix. Jamais encore au cours de ma vie je n'avais autant eu le sentiment d'aller dans la bonne direction, c'était complètement nouveau et grisant ! Mais ça je vous en parlerai un peu plus tard si vous le souhaitez.

En définitive, toutes les candidatures ne sont pas retenues par l'association bien entendu mais ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est ce sentiment d'être acteur de son recrutement en revenant par écrit sur chaque étape.





Voici pour les étapes du recrutement qui m'ont conduite jusqu'ici. Tous les volontaires ont encore bénéficié d'une semaine de formation en Bourgogne au cours du mois de juillet pour les informer sur les conditions de vie dans chaque pays, les notions de santé, de responsabilité, le détail des missions etc... une autre étape assez incontournable à l'issue de laquelle nous avons finalement signé notre contrat. A bientôt pour un prochain billet depuis le Cambodge !

 
 
 

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